MESSES ET PROGRAMME DE LA SEMAINE :
Dimanche 17 novembre : 33ème dimanche du temps ordinaire
10h30 : messe à la cathédrale de Forcalquier
Lundi 18 novembre : Dédicace des Basiliques Saint et Saint Paul à Rome
10h00 : adoration du Saint Sacrement à la cathédrale de Forcalquier et permanence de confessions
11h00 : messe à la cathédrale de Forcalquier
Mardi 19 novembre
11h00 : messe à la cathédrale de Forcalquier
Mercredi 20 novembre
18h00 : messe à la cathédrale de Forcalquier
20h30 : chapelet médité à l’oratoire de la Maison Saint François
Jeudi 21 novembre : Présentation de la Vierge Marie au Temple
11h00 : prière des mères (groupe de prière et de partage) Maison Saint François
17h00 : adoration du Saint Sacrement à la cathédrale de Forcalquier et permanence de confessions
Vendredi 22 novembre : Sainte Cécile, vierge et martyre
18h00 : messe à la cathédrale de Forcalquier
Samedi 23 novembre : Saint Clément, pape et martyr – Saint Colomban, Abbé
18h00 : messe à la cathédrale de Forcalquier
Dimanche 24 novembre : Solennité du Christ Roi de l’Univers
10h30 : messe à la cathédrale de Forcalquier
12h00 : apéritif et repas partagé à la Maison Saint François. Chacun apporte un plat à partager (café, vin, pain offerts). Nous vous attendons nombreux pour ce moment de partage et de convivialité.
14h30 : 1er enseignement sur l’Eucharistie (par le Père Charles HONORE) pour nous ouvrir au sens de l’adoration et mieux en comprendre l’importance et la nécessité.
A NOTER POUR LES SEMAINES A VENIR
Jeudi 5 décembre
19h00 : ciné-pizza, maison Saint François. Programme à venir. S’inscrire auprès de Vincent GERAUD
Cathéchisme :
Programme catéchisme du mardi soir pour les enfants à partir du CE1 ( entre 7 et 8 ans )
16h30 goûter, catéchisme de 17h30 à 18h15 puis temps de prière à 18h30 fin du catéchisme et jusqu'à 19h pour ceux qui le veulent aide aux devoirs .
Être baptisé n’est pas forcément nécessaire pour pouvoir accéder au catéchisme. (Ici à la paroisse Saint-Ferdinand des Ternes, à Paris.) Mélanie-Jane Frey/Saif images
« Inscrire son enfant au catéchisme, c’est lui permettre de rencontrer Jésus et de découvrir qu’il est aimé de Dieu. » Telle est la première raison invoquée par le site de la Conférence des évêques de France. Pour beaucoup d’enfants, les années de catéchisme sont la meilleure occasion de découvrir ou d’approfondir le cœur de la foi chrétienne, qui n’est pas d’abord un ensemble de savoirs et de règles, rappelle Delphine Hainaut, du service diocésain de la catéchèse de Lille, mais la rencontre de Jésus dans leur vie. « Le premier objectif de la catéchèse, résume-t-elle, c’est de dire “Qui est Jésus” et “Qui est Jésus pour toi”. » Marie-Dominique Gaïa, adjointe en pastorale scolaire pendant près de quinze ans, aime dire aux enfants à quel point la vie est belle. Et elle ajoute : « Mais il y a quelque chose en plus, c’est de faire la rencontre de Dieu, devenir l’ami de Jésus. C’est un bonheur encore plus grand que tous les bonheurs de la vie ! »
La parole de Dieu, pour les chrétiens, c’est d’abord Jésus lui-même. Et c’est aussi la Bible – le livre le plus lu au monde ! – où l’on découvre comment Dieu s’est révélé aux hommes dans l’histoire. Au caté, les enfants sont mis en contact avec ce trésor. « C’est le point d’ancrage, insiste Delphine Hainaut. Les enfants y sont très sensibles, ils sont friands d’histoires, et petit à petit on les accompagne pour que cette histoire prenne racine dans leur vie, que le personnage de Jésus devienne véritablement une personne dans leur vie… et pour toute la vie. »
Marie-Dominique Gaïa veille à ce qu’on lise un passage de la Bible à chaque séance et fait toujours le lien avec le quotidien des jeunes : « Ça leur donne une grande confiance en eux et dans la vie. »
Faut-il être baptisé pour aller au caté ? « Non, et heureusement d’ailleurs ! », réagit Ombeline Soulier Dugénie, elle-même baptisée à l’âge adulte il y a un peu plus d’un an. Cette mère d’une famille recomposée anime aujourd’hui deux groupes de catéchèse dans sa paroisse de l’est parisien pour « transmettre ce qu’elle a reçu ».
Outre le baptême pour ceux qui le désirent, la préparation aux sacrements fait partie intégrante des années de catéchisme : sacrement de réconciliation et première communion vers 7 ou 8 ans, confirmation souvent à l’adolescence. Pour Marie-Dominique Gaïa, les sacrements sont des « étapes de croissance » permettant aux enfants de faire entrer de plus en plus Jésus dans leur vie : « C’est très beau de voir et d’accompagner ça. »
Le catéchisme donne aux enfants un riche apprentissage culturel. Jésus, la Bible, l’histoire de l’Église, l’influence du christianisme dans l’art, le sens des grandes fêtes… « Les enfants sont hyper contents d’apprendre, remarque Ombeline Soulier Dugénie, c’est comme une recherche de leur origine. » « Quand on étudie les Dix Commandements, je leur montre comment cela a inspiré les lois et la morale de nos sociétés », ajoute Marie-Dominique Gaïa. Au caté, les enfants entrent dans la tradition vivante de l’Église, notamment à travers l’évocation des saints : « Ce sont de beaux modèles de vie, tous différents, qui permettent à chacun de s’identifier. »
De plus, par l’apprentissage des vertus, de la charité, du pardon, de la maîtrise de soi – notamment pendant l’Avent et le Carême – ils découvrent que Dieu peut réellement transformer leur vie. « Cela les rend plus forts et plus heureux ! »
« Les enfants sont profondément spirituels ! » note Delphine Hainaut avec une pointe d’émerveillement, et ils vont formaliser très tôt des questions existentielles ou religieuses, laissant leurs parents souvent un peu démunis. « Il faut prendre cela très au sérieux, renchérit Marie-Dominique Gaïa, en donnant aux enfants de vrais moyens d’y répondre. » Le caté permet ainsi aux enfants – et souvent aux parents eux-mêmes – d’explorer ces questionnements, de chercher en groupe, de témoigner, de mettre des mots… Ensemble, ils vont trouver des réponses, « même si on n’a jamais toutes les réponses », ajoute Delphine Hainaut.
Pour certains parents, mettre son enfant au catéchisme, c’est aussi accepter de se laisser surprendre, parfois un peu bousculer. « Moi je ne peux pas l’accompagner, mais je suis émerveillé de voir la richesse intérieure de mon enfant, la profondeur de ses questions, son désir de devenir chrétien. » Des confidences de ce type, Marie-Dominique Gaïa en a reçu beaucoup. Si les animateurs accompagnent les enfants dans leur chemin de foi, ils tiennent aussi à ne pas laisser les parents de côté. Ombeline Soulier Dugénie aime ainsi faire le lien avec la vie quotidienne et n’hésite pas à proposer aux enfants de petites questions pour réfléchir à la maison. Pour favoriser cet échange en famille, le diocèse de Lille a pour sa part mis en place des temps de catéchèse parents-enfants très appréciés.
« Beaucoup d’enfants vont au caté parce que leurs copains leur en ont parlé. Les enfants sont d’excellents témoins », relève d’emblée Delphine Hainaut. Et ils se font très facilement des amis lorsqu’ils sont au catéchisme. C’est en effet autant un temps de découverte qu’un moment convivial, où le jeu tient une place importante. De plus, ajoute-t-elle, « les enfants n’ont pas forcément de lieu où ils peuvent parler d’eux et de leur vie en toute confiance, s’intéresser aux autres, être écoutés. Dans les petits groupes de catéchèse, il y a une vraie fraternité qui se crée ».
C’est pourquoi les copains du caté sont si précieux. Le catéchisme permet aussi à des enfants de différents horizons de se rencontrer. « Ça fait le pont entre l’école publique et l’école privée, remarque ainsi Ombeline Soulier Dugénie avec amusement. Et c’est aussi vrai pour les parents ! »
« Je suis très étonnée du nombre d’enfants, pas forcément chrétiens, qui prient le soir dans leur chambre », témoigne Marie-Dominique Gaïa. Beaucoup d’enfants ont sinon l’habitude, du moins une disposition pour la prière, et ils en parlent plus spontanément que les adultes. Mais la prière nécessite aussi un accompagnement. C’est pourquoi « il n’y a pas de rencontre de caté sans temps de prière », souligne Delphine Hainaut. Les enfants apprennent ainsi à prier de différentes manières: par la louange, le chant, le silence, l’adoration, les belles célébrations… Ils découvrent notamment la joie de prier ensemble, parfois en lien avec la communauté paroissiale et la messe du dimanche. « Au début, il y a un certain mimétisme, poursuit-elle. Petit à petit, l’enfant va prendre conscience qu’il s’adresse véritablement à quelqu’un. » Le but étant d’aider les enfants, s’ils le désirent, à entrer dans un véritable cœur à cœur avec Dieu et à prier à travers toute leur vie.
L’Eucharistie, rappelle le concile Vatican II, est « source et sommet de la vie chrétienne ». Au caté, les enfants sont initiés à ce grand mystère, rassemblant les chrétiens autour de la présence de Jésus. « Tous les ans, il y a une rencontre sur la messe, explique Marie-Dominique Gaïa. On va à la chapelle, on sort tous les objets liturgiques, on explique les symboles, les enfants aiment beaucoup. » La catéchiste insiste aussi pour que les enfants, et parfois leur famille, participent au maximum : lectures, service de l’autel, musique, processions… « C’est très important qu’ils vivent une rencontre intérieure avec Jésus, mais aussi qu’ils trouvent leur place dans l’assemblée, qu’ils sentent qu’ils sont des chrétiens à part entière dans la communauté. »
« L’année prochaine, nous avons prévu de faire un pèlerinage à Notre-Dame-de-Paris ! », s’enthousiasme Ombeline Soulier Dugénie. En plus des rencontres régulières, l’année de caté est généralement ponctuée de temps forts : visite d’un sanctuaire local, retraite dans un monastère, sortie ludique avec d’autres groupes, « bol de riz » pendant le Carême… les initiatives ne manquent pas. Marie-Dominique Gaïa évoque ainsi de belles retraites au monastère bénédictin de Solesmes, ouvertes à tous – « les enfants étaient épatés par le chant grégorien », se souvient-elle – ou encore le Frat, grand rassemblement à destination des collégiens d’Île-de-France « très festif et aussi fort spirituellement, parfois un moment de conversion pour les jeunes ».
Gonzague de Pontac
Forca-famille & caté :
Maison paroissiale Saint François,
6 avenue Saint Promasse
04300 Forcalquier
Contact e-mail : paroisseforcalquier04@gmail.com
Site : paroisseforcalquier.fr
Père Charles Honoré, curé
06 77 90 53 01
Email : charleshonore04@gmail.com
Père Barthélémy MPELE
06 48 81 10 25
Email : barthelemy.mpele@yahoo.com
Attention, le numéro fixe (04 92 75 02 01) ne reçoit ni appels, ni message
Musique :
LE CONSEIL PASTORAL PAROISSIAL PROPOSE
A partir de l’Avent, une fois par mois, 24 heures d’adoration à la cathédrale de Forcalquier.
L’adoration eucharistique nous fait entrer dans une relation personnelle avec le Christ vivant au Saint- Sacrement. Il s’offre sans cesse au Père et veut nous associer à son offrande. Comme le blé est moulu pour devenir du pain, le Corps de Jésus a été battu, écrasé, broyé pendant sa passion pour devenir le pain vivant. D’une part, il se donne en nourriture. D’autre part, il devient notre compagnon de route. Là, il ne nous laisse jamais seuls, quelles que soient les épreuves que nous traversons : “Je ne vous laisserai pas orphelin, je reviens à vous” (Jn 14, 18). L’adoration eucharistique nous permet de lui témoigner notre gratitude pour le don de lui-même dans la sainte Eucharistie. L’adoration devient union avec le Père lorsque nous approchons le Christ dans la foi et qui nous lui rendons amour pour amour. L’adoration nous permet aussi d’offrir nos vies et toutes nos intentions au Seigneur notre Dieu. Pour s’informer, comprendre mieux le sens de l’adoration eucharistique, deux enseignements avec débats sont proposés : 24 novembre et 15 décembre (14h30-15h30) à l’issue des repas partagés de la paroisse. Ne manquons pas des deux rendez-vous. 24h d’adoration : 18/19 décembre - Forcalquier
A partir du mois de janvier, en plus des célébrations habituelles dans nos villages à l’occasion des grandes fêtes, une présence accrue y est proposée avec des messes les 2ème et 4ème dimanches du mois. Les mois impairs : 2ème dimanche, messe à Limans ; 4ème dimanche, messe Niozelles. Les mois pairs : 2ème dimanche, messe à Pierrerue ; 4ème dimanche, messe Sigonce. Les horaires seront communiqués dans notre prochain envoi.
“Ave Maria 2033”, l’incroyable défi proposé aux catholiques pour renouer avec le chapelet
Relayé par des évêques (dont notre évêque Mgr Emmanuel GOBILLIARD) et des influenceurs catholiques, le mouvement "Ave Maria 2033" veut promouvoir la prière du chapelet à travers toute la France. Son ambition ? Que la plupart des catholiques français récitent chaque jour le chapelet d'ici 2033, année bimillénaire de la Résurrection.
Ennuyeuse, rébarbative, trop longue... La prière du chapelet rebute encore un certain nombre de catholiques. Mais avec le mouvement "Ave Maria 2033", cela pourrait bien changer. Lancé en octobre 2024 par des évêques, Youtubeurs, Instagrameurs et associations catholiques, il entend promouvoir la prière du chapelet à travers toute la France. L'objectif est que d'ici 2033, pour les 2.000 ans de la mort du Christ, la majorité des catholiques de France récitent quotidiennement leur chapelet. "Le chapelet est la prière la plus priée au monde, mais il souffre en même temps d'une image ringarde", explique à Aleteia Thomas Delenda, fondateur de l'application de prière Hozana et cheville ouvrière de cette initiative.
Il y a deux ans et demi, alors que son épouse lit un ouvrage sur les apparitions, quelque chose le frappe : "J'ai été intrigué par l'insistance avec laquelle la Vierge demande à chaque fois, de manière explicite ou symbolique, au cours de toutes les apparitions, que l'on prie le chapelet". Avec son épouse, il se met alors à prier quotidiennement le chapelet. Puis, en 2024, l'idée lui vient d'impulser un élan pour que les catholiques renouent avec le chapelet, souvent délaissé, y compris dans les initiatives pastorales. "Il y a un appel du Ciel et de l'Église à prier le chapelet, ce n'est pas une prière tout à fait comme les autres, poursuit-il. Elle n'est pas optionnelle !" C'est surtout l'abandon massif de la pratique religieuse en France qui a justifié le lancement selon lui "Ave Maria 2033". Par la prière du chapelet, le mouvement entend répondre à la vocation de la "fille aînée de l'Église" et provoquer un réveil spirituel en France. "Vu l'état spirituel du pays, tous les catholiques devraient prier le chapelet. C'est une prière hyper simple et en même temps d'une grande richesse."
Rendre le chapelet populaire
La fréquentation des applications mobiles comme Rosario, le succès des chapelets en direct sur YouTube ou la diffusion du chapelet à Lourdes sur KTO montrent d'ailleurs que cette prière demeure appréciée par les croyants. Mais le chapelet a encore du mal à se défaire d'une image vieillotte et ennuyeuse. "Le but est de le rendre populaire", explique le fondateur d'Hozana. Et pour cela, quoi de mieux que les réseaux sociaux ? Lancé au début du mois d'octobre (mois du rosaire) "Ave Maria 2033" est désormais porté par une douzaine d'influenceurs catholiques et par au moins trois évêques.
Pour l'heure, l'initiative fait doucement son chemin. Mais comment faire pour convaincre les plus réticents ? Trois choses, assure Thomas Delenda : "D'abord, il s'agit de prendre conscience que ça n'est pas une prière ordinaire. Cela vaut le coup de prendre un temps pour aller voir tout ce que dit Marie sur le chapelet, mais aussi les papes et les saints", commence-t-il. Ensuite, pas la peine d'être trop ambitieux tout de suite. "On peut commencer par faire une dizaine", précise-t-il. Mais il faut surtout, selon lui, "apprendre à prier en méditant les mystères". Le chapelet n'est pas une série d'incantations à réciter chaque jour comme un robot. Elle est l'occasion de sonder au quotidien tout ce qui fait que nous croyons en Jésus et que nous l'aimons.